Test – DOOM : The Dark Ages – Mon avis sur le préquel médiéval de la licence culte

Tu te demandes si DOOM : The Dark Ages mérite ton attention ? Après plusieurs jours à plonger dans cet univers sanglant sur Xbox Series X, je peux te dire que ce nouvel opus d'id Software ne laisse pas indifférent. À mi-chemin entre hommage, nouveauté et pari risqué, ce DOOM version médiévale m’a surpris à bien des égards.

Un DOOM narratif ? Oui, et ça fonctionne

Je ne m’attendais pas à autant de narration dans un DOOM. D’habitude, on enchaîne les kills à la chaîne avec une histoire en toile de fond. Mais ici, on démarre avec une vraie cinématique d’intro, une guerre, un roi, des Maykr et un Slayer contrôlé comme une arme ultime. C’est clair, DOOM : The Dark Ages veut raconter quelque chose.

Et franchement, ça fonctionne. L’histoire est prenante, même si elle ralentit un peu sur le dernier tiers. Heureusement, la dernière ligne droite est épique et remet un bon coup de fouet. Je regrette juste que certains moments forts aient été spoilés par la communication officielle…

Direction artistique : un DOOM sombre et puissant

Visuellement, c’est une claque. L’id Tech 8 fait des merveilles. J’ai exploré des forteresses gigantesques, affronté des hordes de démons dans des arènes ouvertes, tout ça sans chute de framerate. L’ambiance médiévale change complètement de DOOM Eternal. Ici, c’est plus lourd, plus sale, plus dark – et j’adore ça.

Par contre, quelques défauts graphiques m’ont sauté aux yeux : flou à l’horizon, grain d’image, aliasing. Rien de bloquant, mais ça aurait pu être un peu plus propre sur Series X.

Un arsenal inédit qui fait plaisir

Côté armes, je me suis régalé. Les classiques Shotgun sont là, mais les vraies stars, ce sont les nouveautés. Le Tir en chaîne m’a bluffé, l’Embrocheur est ultra satisfaisant, et le Concasseur… quel bonheur de broyer des démons avec !

Le corps à corps est aussi mis en avant avec un gantelet, un fléau et une massue. Ces armes offrent des bonus sympas une fois améliorées, comme récupérer de l’armure ou enflammer les ennemis. Dommage qu’on doive passer par le menu pour les changer, ça casse un peu le rythme.

Le bouclier-tronçonneuse : une révolution

Grosse nouveauté de gameplay : le bouclier-tronçonneuse. Plutôt que de tout miser sur la mobilité comme dans Eternal, ici, on pare, on bloque, on contre. Ça change tout.

Si t’aimes le challenge, tu vas adorer cette mécanique. Les contres sont essentiels, et la plupart des améliorations tournent autour de cette idée. Tu peux même te propulser sur les ennemis ou faire rebondir le bouclier sur plusieurs cibles. Une réussite totale.

Une campagne solo ambitieuse

La campagne propose 22 niveaux, certains très ouverts avec des objectifs secondaires, des boss optionnels, des secrets. J’ai pris un vrai plaisir à les explorer à 100 %. Le jeu t’aide même avec une carte 3D et des options pour ajuster la vitesse ou la difficulté. Si t’es complétionniste, tu vas adorer.

Et puis il y a l’Atlan, le mecha géant que tu contrôles, et le dragon Serrat pour des séquences scriptées, mais fun. Ce n’est pas du grand gameplay, mais ça varie suffisamment pour ne jamais lasser.

Des Glory Kills retravaillés (et moins spectaculaires)

Autre changement : les Glory Kills sont désormais dynamiques. Fini les exécutions scriptées, maintenant ça dépend de l’angle et de la situation. C’est plus fluide, mais un peu moins brutal visuellement. Heureusement, les effets de dégâts sur les ennemis ont été améliorés pour compenser.

Une OST puissante mais pas aussi marquante

J’ai été un peu moins emballé par la bande-son. Le compositeur Mick Gordon n’est plus là, et même si le studio a fait appel à Finishing Move avec des sonorités médiévales (tagelharpa, percussions tribales…), j’ai trouvé que certaines musiques manquaient d’identité.

Mais dans les grandes arènes, avec le son à fond, ça fait clairement le job.

Un hommage intelligent à DOOM 1993

Ce DOOM est aussi une déclaration d’amour au tout premier. L’interface rétro en option, les mécaniques d’esquive/parade, certaines pistes musicales… On sent qu’id Software n’a rien laissé au hasard. Et pour ceux qui ont connu le DOOM Guy d’origine, c’est un pur kiff nostalgique.

Un jeu accessible et personnalisable

Que tu sois un hardcore gamer ou que tu découvres la série, DOOM : The Dark Ages te laisse choisir comment tu veux jouer. Interface, vitesse de jeu, projectiles ennemis colorés, ajustements de difficulté ultra précis : tu peux vraiment créer ton expérience.

J’ai même pu réassigner toutes mes touches pour éviter la roue d’armes que je déteste. Et franchement, ça change tout en termes de confort.

Un mode Horde manquant ?

Le seul vrai regret, c’est l’absence de mode multijoueur ou Horde. Le gameplay est tellement solide que j’aurais aimé une raison de rester après la campagne. Espérons qu’un DLC solo (déjà prévu) soit accompagné de contenus additionnels, car le potentiel est énorme.

Mon verdict sur DOOM : The Dark Ages

• 🎮 Plateformes : Xbox Series X|S, PS5, PC
• 🕹️ Testé sur : Xbox Series X (code éditeur)
• 📅 Sortie : 15 mai 2025 ☁️
• Game Pass : Oui, dès le jour 1
• 🔥 Durée de vie : ~15h (campagne), 25h+ pour le 100 %

• ✅ Un gameplay repensé et percutant
• ✅ Un univers médiéval sombre et immersif
• ✅ Accessible, complet, personnalisable
• ❌ Quelques longueurs et défauts techniques
• ❌ Pas de mode Horde (pour l’instant)

Ma note : 17,5/20

DOOM : The Dark Ages est une réussite totale pour qui aime l’univers DOOM ou les FPS exigeants. Je te le recommande chaudement, surtout si tu es abonné au Game Pass. Tu veux démonter du démon dans un monde médiéval dark fantasy ? Fonce.

DOOM The Dark Ages

• Action
• FPS

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