Elden Ring Nightreign : j’explore en solo, et je m’éclate
Je vais être honnête : je ne pensais pas autant m’attacher à Elden Ring Nightreign. J’ai toujours aimé l’univers de FromSoftware, mais je suis plutôt du genre à fuir les expériences multijoueurs. Pourtant, malgré sa structure en expéditions à plusieurs, Nightreign me donne un espace rare : celui de savourer un Souls-like à mon rythme… en solo.Elden Ring: Nightreign.
Et ça, c’est un pur bonheur.
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Une nouvelle boucle, un nouveau monde
Dans Nightreign, on n’incarne plus un Sans-éclat, mais un Pérégrin Nocturne, envoyé sur l’île de Limveld, un monde en mutation constante, rongé par une tempête destructrice. L’objectif ? Survivre à plusieurs cycles jour/nuit, progresser, looter, affronter un mini-boss, puis recommencer jusqu’à atteindre le boss final de l’expédition.
La carte se réduit à chaque cycle, comme dans un battle royale, et le moindre détour peut être fatal si on reste trop longtemps hors de la "zone". Mais ce que j’aime, c’est justement me perdre. Fouiller un coin oublié, affronter des ennemis impossibles, découvrir une ligne de dialogue cachée… et recommencer encore et encore, même si je meurs au bout de dix minutes.
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Pourquoi je joue seul (et que je kiffe)
J’ai bien conscience que Nightreign a été pensé pour être joué à plusieurs. Et pourtant, je m’y plonge seul, par choix. Pas parce que c’est plus simple (spoiler : c’est beaucoup plus dur en solo), mais parce que je veux explorer à mon rythme, sans pression.
Je me suis fait éclater des dizaines de fois. Par des mobs basiques. Par des boss. Par la foutue marée nocturne. Et pourtant, je recommence. Parce qu’à chaque run, je découvre quelque chose de nouveau. Un décor magnifique. Une entrée de codex. Une classe que je n’avais pas encore testée.
Je m’en fiche de ne pas progresser vite. J’ai l’impression d’être en pèlerinage dans un monde sublime et impitoyable.
Des classes uniques, et toutes jouables
Nightreign propose huit nouvelles classes, et pour la première fois dans un jeu à classes fixes, je les aime toutes. Oui, vraiment.
- J’adore la Duchesse, qui peut rejouer les attaques précédentes pour doubler les dégâts.
- Je suis fasciné par le Raider, un colosse qui fracasse tout avec des armes lourdes.
- Mon cœur de sniper est comblé avec Ironeye, archère de précision qui tue à distance.
- Et puis il y a le Gardien… Mon coup de cœur total.
Le Gardien, ce héros brisé
Ce personnage mi-homme, mi-oiseau, avec son aile abîmée et sa hallebarde gigantesque… Il m’a brisé. Littéralement. Son histoire m’a touché au cœur : il a échoué à protéger les siens et s’est trouvé une nouvelle "meute" parmi les Pérégrins Nocturnes. Le codex se débloque au fil des expéditions, et chaque ligne que je lis m’attache un peu plus à lui.
Et ce n’est qu’un exemple. Chaque classe a sa propre histoire, ses propres cicatrices. Des récits qui m’obsèdent plus que les builds ou les boss à farmer.
Et pourtant… j’étais sceptique
Quand j’ai entendu parler de Nightreign, j’étais loin d’être emballé. Un spin-off multijoueur ? Un faux battle royale dans l’univers de Elden Ring ? Je craignais le coup marketing, le projet sans âme pour surfer sur le succès de Fortnite.
Mais ce n’est pas du tout ça.
Nightreign, c’est un terrain de jeu pour les amoureux de lore, de récits à déchiffrer, de gameplay exigeant. Même si on peut y jouer à trois, rien ne m’oblige à le faire. Et c’est cette liberté qui m’enchante.
Mon verdict ?
Je n’ai jamais terminé la première expédition. Et je m’en fiche.
Ce que je veux, c’est continuer à errer dans Limveld, mourir encore, relire une entrée de codex, changer de classe, essayer un nouveau build. Je suis tombé amoureux de ce jeu pour ce qu’il m’autorise à faire : prendre mon temps dans un monde sublime et brutal.
Et si j’arrive un jour à vaincre le Seigneur Nocturne… tant mieux. Sinon, je continuerai d’échouer avec le sourire.
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